2017-2020 : l'âge d'or du référencement ?
Après des débuts en trombe suivis d'une période de crise durable, le secteur du référencement semble vivre un nouveau départ. Cet article propose un aperçu de l'évolution du métier d'agence de référencement sur les quinze dernières années.
2000-2005 : des agences de référencement qui ne servent (presque) à rien
Le début des années 2000, marqué par le succès fulgurant de Google, a vu naître le référencement. Profitant de marchés encore peu saturés, les éditeurs de sites ont cherché à comprendre comment se positionner en tête des résultats de Google, en vue d'obtenir un trafic massif et gratuit, qu'il était facile de monétiser avec des bannières de publicité ou en affiliation. A cette époque, les référenceurs n'avaient aucun intérêt à travailler pour des clients, puisqu'il était très aisé de gagner sa vie avec ses propres sites. La plupart des agences de référencement alors présentes sur le marché manquaient cruellement de ressources humaines et proposaient des services de faible qualité.
2005-2010 : la migration des référenceurs vers les agences
La situation des éditeurs de sites spécialistes du référencement s'est progressivement compliquée dans la deuxième partie de la décennie, la concurrence rendant les meilleures positions moins accessibles et les internautes étant de plus en plus réticents à cliquer sur des publicités. De plus, des changements majeurs de l'algorithme de Google ont eu pour effet de favoriser de manière considérable les sites établis et possédant des liens de qualité, au détriment des petits sites de webmasters optimisés pour telle ou telle requête. Les spécialistes du référencement ont alors commencé à se tourner vers le travail en agence, puisqu'il devenait plus efficace de travailler sur des sites de clients plutôt que sur ses propres sites. D'autant que dans le même temps, la vente en ligne entrait enfin dans les habitudes des internautes, ce qui favorise logiquement les entreprises possédant déjà leurs produits et leurs équipes.
2010-2015 : l'amélioration des performances des agences de référencement
Le début des années 2010 a marqué un changement fort dans la manière de faire du référencement, avec les mises à jour de l'algorithme Panda et Pingouin, qui ont consacré la mort des MFA (Made for Adsense) et autres sites sans valeur ajoutée. Profitant de l'arrivée de nouvelles compétences et des évolutions favorables de l'algorithme, les agences de référencement ont commencé à occuper de bonnes positions dans Google pour leurs clients. Les agences de référencement restaient toutefois confrontées à la frilosité des clients à payer des services paraissant souvent obscurs et dont il n'est pas possible de garantir le résultat, mais ceci est en train de changer.
2015- : l'âge d'or du référencement ?
De manière assez nette, il apparait que les entreprises de toutes tailles, y compris celles ne vendant rien sur internet, sont désormais concernées par leur présence en ligne, à la fois en ce qui concerne leur visibilité et leur notoriété. Le marché pour les agences de référencement s'ouvre ainsi à la quasi totalité des entreprises et autres organismes, voire même aux individus, qui sont de plus en plus nombreux à désirer contrôler leur image sur internet. Les sociétés de référencement déjà établies ont davantage de possibilités de capter cette nouvelle clientèle que les nouveaux entrants.
Je suis client, quel type de prestataire choisir ?
Pour les clients, le choix est vaste et les différences d'offres et de prix ne sont pas toujours faciles à comprendre. Une fois n'est pas coutume, nous recommandons de choisir une société française. Comme l'a montré le dernier concours mondial de référencement Wix, qui a vu 3 Français occuper les 3 premières places, les référenceurs français sont à la pointe du secteur. Selon Franck Maquinay, à la tête d'une agence de référencement sérieuse et sympa, une autre caractéristique des Français par rapport aux anglo-saxons et aux Allemands, est de privilégier le long terme. Dans un secteur où quasiment tout ce que fait l'agence de référencement est interdit par Google, la prudence et la discrétion s'imposent si l'on veut durer. C'est ainsi que les agences de référencement françaises ont réussi à se constituer un réseau de partenaires publiant des sites dans les thématiques de leurs clients, afin d'améliorer le référencement de ceux-ci, de manière discrète et en apparence naturelle.
Contrairement au prestataire français, l'Américain, l'Anglais ou l'Allemand n'hésitera pas à choisir des méthodes black hat plus risquées pour parvenir à des résultats rapides, peu importe si le site du client est pénalisé quelques mois plus tard. Les grands noms du secteur du référencement investissent l'essentiel de leur budget dans les frais de communication, les locaux et le commercial d'une manière générale, ce qui leur permet de décrocher de gros contrats, mais rend le ratio prix/effacité horriblement bas. Pour le client, il est donc vivement recommandé d'éviter les leaders du secteur, au profit d'un acteur de taille raisonnable mais implanté de manière durable sur son marché.